Christelle KEDI
Styliste de photographie, Artiste-maquilleur - Entrepreneur, Chercheur
Styliste de photographie, Artiste-maquilleur - Entrepreneur, Chercheur
Londres
Trajectoire scolaire et professionnelle
Apres un baccalauréat littéraire (option langues) obtenu en Ile de France où je suis née et ai grandi, j’ai décidé d’apprendre les rouages du maquillage à l’étranger. Sachant que l’internationalisation n’est possible pour les artistes qu’à condition de pouvoir présenter son
travail avec des standards internationaux ; une langue étrangère comme l’anglais, était un des meilleurs moyens de pénétrer une culture et un mode de vie globalisés.
Diplômée en maquillage artistique et soins de peaux ( Makeup Atelier et NUC)), riche d’une expérience de terrain, j’ai poursuivi avec un deuxième cycle en production d’images de mode.
Les premières années m’ont servi à apprendre la pratique professionnelle du maquillage artistique dans différents secteurs. Ainsi j’ai assisté un certain nombre de professionnels reconnus dans le milieu comme le maître-maquilleur Margo Holder ou encore la très élégante styliste de photographie Lupe Castro. J’ai également fréquenté les milieux associatifs et intellectuels parisiens qui m’ont introduit à Fanon, Garvey et Gandhi.
Entrepreneur depuis 2007, je dirige ma structure qui est spécialisée dans l’esthétique Africaine et j’ai eu l’occasion de travailler avec des entreprises, particuliers, organisations, magazines, musées, écrivains, chercheurs, cinéastes, des producteurs de musique, organisateurs d’évènements, écoles, des salons beauté, marques de cosmétiques, créateurs, télévision…la liste est longue et inclut London Fashion Week, National Geographic Green, New African Woman, quelques personnalités ou récemment la Royal African Society.
La Mode, un domaine de recherche varié, intéressant
Elle se divise en plusieurs segments et spécialités : les plus vulgarisées étant la couture, la beauté, le marketing via les media, les évènements et enfin la distribution. La sous-représentation des autres acteurs dans ce milieu lui confère une réputation de superficialité patente. Les sociologues, les historiens, les philosophes et les chercheurs dans les domaines économiques et financiers qui se penchent sur la question, ont généralement une vision de la mode relativement factuelle et peu artisanale.
Et le public également a une vision commercial de la mode: il y a une science pour déterminer si la jupe a été crée d'abord pour l'homme ou la femme. Il y a des théories de la mode: est-ce une conséquence de la culture ou du climat ou encore des deux. Il s’agit pourtant d’art !
La sensibilité artistique permet de comprendre et d’expliquer les mutations vestimentaires et les coutumes esthétiques perçues comme belles ou valorisantes. Traiter comme un art à part entière, la mode est désormais une discipline qui répond à des questions telles que : Qui définit le Beau ? Le Beau est-il né avant l’Art ? En même temps ? Après ?
Mes recherches (aussi bien scolaires qu'artistiques) portent sur la théorisation du Beau dans les Afriques. Il s’agit de déterminer où commence la culture et où s’arrête l’art ou inversement.
Personnalités préférées
Je vais me contenter de citer les Africains. J’admire la Présidente du Liberia Dame Ellen Johnson Sirleaf pour son ambition, son parcours et la gestion de son image qui est la meilleure promotion faite aux artistes du textile Africain ! Elle a su allier carrière politique, vie de famille (mère de 4
fils) projets professionnels et identité malgré bon nombre d’années passées aux USA. Elle ne s’est jamais perdue !
Les chercheurs sont nombreux à m’avoir inspirée et les artistes davantage : Théophile Obenga (Congo), Runoko Rashidi (USA), Nabil Farès (France/Algérie) et Heather Marie Akou (Somalie/USA) pour les premiers et Alphadi (Niger), Boateng (Ghana/Grande-Bretagne),
Eryca Freemantle (Jamaïque/Grande-Bretagne) et Alaïa (France/Tunisie), pour les seconds.
Dans tous les cas, il s’agit de personnalités de renommée internationale connaissant leurs cultures. Leur discrétion ; qualité du sage, demeure inégalable.
Regards
- sur l’insertion professionnelle des femmes en France et en Grande Bretagne
A Londres, les femmes sont maçons, vigiles ou même chauffagiste. A Paris, elles sont toutes dans des bureaux ou le tertiaire en général… Le métier n’a pas de sexe ! Il reste du chemin à parcourir des deux côtés de la Manche.
- sur l' évolution de la beauté de la femme africaine de l’époque ancienne à nos jours
Il y a une régression de la beauté de la femme africaine... De nombreuses femmes afro descendantes (comme leurs consoeurs d'Europe ou d'Asie), sont complètement Américanisées dans leur conception du Beau : blondeur, raideur du cheveu et peau claires sont devenues les critères à atteindre avec tous les abus qui en decoulent: sexualisation des corps et de la notion de corps devetu, blanchiment de la peau, régimes outranciers...
Ces aspects sont largement développés dans mon ouvrage ( Essai, bientôt disponible aux Editions Dagan pour la version française). La version anglaise Beautifying the body in ancient Africa and today (qui est l’originale) est disponible sur le site de mon éditeur britannique www.booksofafrica.com et www.Amazon.fr
Autre lien ( video) :
https://www.dailymotion.com/video/xkne8x_christelle-kedi-l-esthetique-kamite_webcam
Collection "Parcours - Traces" N° 14 - Christelle KEDI
Centre International Genre / 2013
Trajectoire scolaire et professionnelle
Collection "Parcours - Traces" N° 14 - Christell
Centre International Genre /
https://www.dailymotion.com/video/xkne8x_christelle-kedi-l-esthetique-kamite_we
Collection "Parcours - Traces" N° 14 - Christell
Centre International Genr
https://www.dailymotion.com/video/xkne8x_christelle-kedi-l-esthetique-kamite_webcam
Apres un baccalauréat littéraire (option langues) obtenu en Ile de France où je suis née et ai grandi, j’ai décidé d’apprendre les rouages du maquillage à l’étranger. Sachant que l’internationalisation n’est possible pour les artistes qu’à condition de pouvoir présenter son
travail avec des standards internationaux ; une langue étrangère comme l’anglais, était un des meilleurs moyens de pénétrer une culture et un mode de vie globalisés.
Diplômée en maquillage artistique et soins de peaux ( Makeup Atelier et NUC)), riche d’une expérience de terrain, j’ai poursuivi avec un deuxième cycle en production d’images de mode.
Les premières années m’ont servi à apprendre la pratique professionnelle du maquillage artistique dans différents secteurs. Ainsi j’ai assisté un certain nombre de professionnels reconnus dans le milieu comme le maître-maquilleur Margo Holder ou encore la très élégante styliste de photographie Lupe Castro. J’ai également fréquenté les milieux associatifs et intellectuels Parisiens qui m’ont introduit à Fanon, Garvey et Gandhi.
Entrepreneur depuis 2007, je dirige ma structure qui est spécialisée dans l’esthétique Africaine et j’ai eu l’occasion de travailler avec des entreprises, particuliers, organisations, magazines, musées, écrivains, chercheurs, cinéastes, des producteurs de musique, organisateurs d’évènements, écoles, des salons beauté, marques de cosmétiques, créateurs, télévision…la liste est longue et inclut London Fashion Week, National Geographic Green, New African Woman, quelques personnalités ou récemment la Royal African Society.
La Mode, un domaine de recherche varié, intéressant. Elle se divise en plusieurs segments et spécialités : les plus vulgarisées étant la couture, la beauté, le marketing via les media, les évènements et enfin la distribution. La sous-représentation des autres acteurs dans ce milieu lui confère une réputation de superficialité patente. Les sociologues, les historiens, les philosophes et les chercheurs dans les domaines économiques et financiers qui se penchent sur la question, ont généralement une vision de la mode relativement factuelle et peu artisanale.
Et le public également a une vision commercial de la mode: il y a une science pour déterminer si la jupe a été crée d'abord pour l'homme ou la femme. Il y a des théories de la mode: est-ce une conséquence de la culture ou du climat ou encore des deux. Il s’agit pourtant d’art !
La sensibilité artistique permet de comprendre et d’expliquer les mutations vestimentaires et les coutumes esthétiques perçues comme belles ou valorisantes. Traiter comme un art à part entière, la mode est désormais une discipline qui répond à des questions telles que : Qui définit le Beau ? Le Beau est-il né avant l’Art ? En même temps ? Après ?
Mes recherches (aussi bien scolaires qu'artistiques) portent sur la théorisation du Beau dans les Afriques. Il s’agit de déterminer où commence la culture et où s’arrête l’art ou inversement. Ainsi mon premier ouvrage (bientôt disponible aux Editions Dagan pour la version française) introduit le sujet sous forme d’essai. La version anglaise Beautifying the body in ancient Africa and today (qui est l’originale) est disponible sur le site de mon éditeur britannique www.booksofafrica.com et www.Amazon.fr .
Mes personnalités préférées
Je vais me contenter de citer les Africains. J’admire la Présidente du Liberia Dame Ellen Johnson
Sirleaf pour son ambition, son parcours et la gestion de son image qui est la meilleure promotion
faite aux artistes du textile Africain ! Elle a su allier carrière politique, vie de famille (m
fils) projets professionnels et identité malgré bon nombre d’années passées aux USA. Elle ne
s’est jamais perdue !
Les chercheurs sont nombreux à m’avoir inspirée et les artistes davantage : Théophile
Obenga (Congo), Runoko Rashidi (USA), Nabil Farès (France/Algérie) et Heather Marie Akou
(Somalie/USA) pour les premiers et Alphadi (Niger), Boateng (Ghana/Grande-Bretag
Freemantle (Jamaïque/Grande-Bretagne) et Alaïa (France/Tunisie), pour les seconds. Dans tous
les cas, il s’agit de personnalités de renommée internationale connaissant leurs cultures. Leur
discrétion ; qualité du sage, demeure
Regards
- sur l’insertion professionnelle des femmes en France et en Grande Bretagne
A Londres, les femmes sont maçons, vigiles ou même chauffagiste. A Paris, elles sont toutes
dans des bureaux ou le tertiaire en général… Le métier n’a pas de sexe ! Il reste du chemin à parcourir des deux côtés de la Manche.
- sur l' évolution de la beauté de la femme africaine de l’époque ancienne à nos jours
Il y a une régression de la beauté de la femme africaine car elle ne sait plus prendre soin de sa
peau, de ses cheveux ou même recoudre ses vêtements. Tout le monde en Afrique veut être
Michelle Obama qui pourtant n’a pas choisi d’être coupée de sa culture. Les femmes afro descendantes (comme leurs consoeurs d'Europe ou d'Asie), sont complètement Américanisées dans leur conception du Beau: blondeur, raideur du cheveu et peau claires sont devenues les criteres a atteindre avec tous les abus qui en decoulent: sexualisation des corps et de la notion de corps devetu, blanchiment de la peau, régimes outranciers...Ces aspects sont largement developpes dans mon livre, "
Collection "Parcours - Traces" N° 14 - Christelle KEDI
Centre International Ge